Ma ferme
La ferme de Margaux, c’est une ferme paysanne de 6 hectares nichée à 850 mètres d’altitude à Briffons, dans les Hautes-Combrailles. Cette ferme s’engagera dans diverses productions, débutant par la création d’une pépinière de fruitiers. Les arbres sont triés sur le volet afin de mettre en avant des variétés anciennes et locales ou spécifiquement adaptées à la production en altitude.
Bientôt des volailles rejoindront la ferme, élevées en bio et plein-air afin de respecter au mieux leur bien-être.
Mon parcours
N’étant pas issu du monde agricole, j’ai trouvé, à l’âge de 24 ans, l’endroit idéal pour concrétiser mon rêve d’installation, un projet que je nourrissais depuis le collège.
Après des études dans le domaine de l’environnement (BTSA gestion et protection de la nature et licence professionnelle en agronomie) et des stages réalisés principalement dans des fermes biologiques et au sein du Groupement des Agriculteurs Biologiques, j’ai décidé de parfaire mes compétences en effectuant un apprentissage dans une pépinière bio en Dordogne.
Forte d’une enfance entourée d’animaux, mon objectif est d’associer culture et élevage au sein de mon exploitation, visant ainsi une résilience maximale et la proposition de productions de qualité.
Mes productions
Arbres fruitiers
La première activité de production est la pépinière de fruitiers. Les arbres sont cultivés en plein champ, suivant un cycle de rotation de 4 ans avec des légumes et des engrais verts.
Pour minimiser l’utilisation de traitements, je privilégie en premier lieu des méthodes alternatives telles que l’utilisation de purins fortifiants, de levains et la présence de volailles, toutes relevant de l’agroécologie. Ces approches contribuent à réduire les risques, déjà limités sur les variétés anciennes que j’ai sélectionnée.
Parallèlement, un verger de pieds-mères est actuellement en cours de plantation. Agissant comme un conservatoire de variétés, il offrira aux connaisseurs l’opportunité de déguster des fruits patrimoniaux.
Oies
La prochaine activité à s’ajouter a la ferme sera l’élevage en plein air d’oies.
Ces volailles, grandes amatrices d’herbe, joueront initialement un rôle d’entretien dans la pépinière, puis rejoindront le verger, où leurs bienfaits sur les arbres sont bien établis.
Pour assurer le bien-être de ces animaux, chaque volaille disposera de plus de 100 mètres carrés d’espace extérieur dédié à leur parcours.
Lapins
La dernière production qui rejoindra la fermette sera le lapin.
Élevés en plein air dans des clapiers mobiles déplacés quotidiennement pour minimiser les risques sanitaires pour ces animaux délicats, ils auront la double fonction de tondeuses naturelles et d’amendements permanents au sein de la pépinière.
Bénéficiant de quatre mois pour gambader en plein air (plus du double de la durée de l’élevage conventionnel), ils seront nourris d’herbe, foin et méteil, au plus proche du naturel.
La biodiversité, au cœur du projet
